Chaque journée est faite de milliers de décisions.

Des décisions que j’ai, pour ma part, prises durant longtemps avec mon inconscient, que je ne prenais pas soin d’alimenter correctement ni de « détoxifier » régulièrement pour l’alléger de toutes les croyances qui me limitaient.

Résultat ?

Mes décisions étaient souvent la conséquence de mes peurs.

Peur du jugement, peur du manque, peur de l’abandon…

Car si on laisse l’inconscient de côté sans en prendre soin, il retient surtout les expériences désagréables et s’imagine les pires scénarios en se basant notamment sur les événements vécus et ceux entendus dans l’entourage et les médias.

J’ai donc « décidé » de quitter précipitamment le gymnase pour faire un apprentissage et être rapidement active dans le monde professionnel.

« Décidé » de travailler dans un domaine qui m’offrirait des conditions de travail intéressantes.

« Décidé » d’avoir une jolie petite vie bien rangée avec un amoureux, des restos régulièrement et des vacances loin de la maison.

Et puis, un jour, je suis devenue maman.

J’ai réalisé que toutes les heures que je ne passais pas avec ma fille étaient des heures que je donnais à une entreprise qui n’œuvrait pas pour une cause qui me tenait à cœur.

Alors, j’ai quitté cette entreprise, quitté ce « confort du salariat », et j’ai réalisé, en donnant vie à mon métier de nutritionniste, que je devenais plus que jamais mon propre outil de travail.

Avec tout ce que ça comporte comme responsabilité de prendre véritablement soin de soi.

C’est là que j’ai compris que toutes les décisions que j’avais prises jusqu’ici dans ma vie avaient été dictées par les histoires inconscientes que je me racontais à mon sujet et que j’entendais de mon entourage et des médias.

Plutôt que par ma partie souveraine, qui sait profondément ce qui est bon pour moi.

Ma formation de nutritionniste m’a permis de réaliser combien l’acte de manger, répété chaque jour et plusieurs fois par jour, impactait directement la santé physique et mentale.

Soigner la qualité et la variété de ce qui se trouve dans l’assiette ont été mes premiers pas vers un meilleur bien-être physique (+ d’énergie, – fatigue, – allergies…) psychique, et une plus grande clarté sur les décisions que je prends et qui façonnent la vie que je mène.

Aujourd’hui, c’est avec cet axe de l’alimentation que j’ai envie de guider les personnes que j’accompagne vers un bien-être plus grand et une vie encore plus alignée au désir profond de chacun.

Parce que je crois en un avenir où chacun devient pleinement responsable de la vie qu’il crée, dans un corps sain, avec les idées claires.

Mon parcours professionnel débute en 2007 par un apprentissage d’assistante en pharmacie.

Au cours de cette expérience, j’ai l’occasion de survoler le chapitre de la nutrition qui me captive rapidement.

A la fin de mon apprentissage, cet intérêt pour la nutrition est toujours bien présent mais comment en faire quelque chose ?

Il reste donc dans un coin de ma tête encore un moment…

Comme les possibilités d’évolution dans le domaine de la pharmacie sont assez restreintes, je change de domaine en allant travailler dans une compagnie d’assurance maladie.

Je deviens formatrice puis maman et je me dis qu’il est temps de commencer une école de nutritionniste

D’abord au traitement des factures, je rejoins ensuite l’équipe de la formation où nous formons avec mes collègues suisses romands et suisses allemands les quelques 200 employés du département des prestations (remboursement des factures).

Et j’ai la chance d’entreprendre un brevet de formatrice d’adultes.

Grâce à cette expérience de formatrice je découvre une de mes passions.

Celle de partager, d’échanger et de transmettre des connaissances.

En parallèle, appréciant tout particulièrement le domaine de la santé et des soins, je fais partie d’une section de samaritains en tant que secouriste et de responsable des manifestions pour la région d’Aigle.

En 2017 je deviens maman et plus aucun doute, il faut absolument que je creuse le sujet nutrition!

Mon brevet de formatrice terminé, je démarre une école de nutritionniste (TCMA) à Genève

Je quitte mon emploi en assurance après 9 ans dans la même entreprise et démissionne des samaritains après 12 ans de service afin de me consacrer pleinement (ou « moitié pleinement » puisque je suis aussi maman) à mon activité de nutritionniste.

C’est en novembre 2019 que mon aventure entrepreneuriale a pris officiellement son envol, d’abord sous le nom Blum’nutrition.

A ce moment-là :

• Je n’aime pas les réseaux sociaux et n’y connais rien
• Je n’ai aucune communauté
• Je suis une pive en informatique
• Je n’ai aucune connaissance en marketing
• Je n’ai pas de client
• …

Pourtant, la flamme présente en moi depuis que j’ai commencé mon école de nutritionniste en 2018 ne fait que grandir et finit par occuper une place tellement importante que je décide de quitter mon emploi de salariée très rapidement.

Je commence par animer ponctuellement des « soirées nutrition » (présentation des enjeux de la nutrition et dégustations à domicile).

Et puis je décide de développer des suivis individuels et de fournir de plus en plus de contenus accessibles gratuitement (recettes, diagnostique alimentaire online) et à faible coût (ebooks, programmes en ligne) pour permettre au plus grand nombre d’améliorer la qualité de leur alimentation.

Faire face aux difficultés entrepreneuriales

Je me confronte toutefois assez vite à la difficulté de créer ce fameux « bouche à oreille » et à avoir régulièrement de nouveaux clients.

Passionnée par mon domaine d’activité qu’est la nutrition et plus particulièrement le rééquilibrage alimentaire compatible avec la vie de famille, je continue malgré tout à fournir toujours plus de clés concrètes pour une alimentation bonne santé et bon poids.

Les retours de mes clients (clientes pour la plupart) sont positifs et ceux-ci sont de plus en plus nombreux, ce qui m’encourage à pouruivre encore et toujours dans cette voie.

Une formation pour se lancer comme indépendant en suisse romande

En parallèle, je réalise que de plus en plus de personnes ont le désir de développer une activité indépendante et que, comme moi à mes débuts, ces personnes sont un peu démunies face aux démarches à entreprendre pour créer ce fameux réseau de clientèle indispensable.

Je sens que je peux également apporter ma contribution dans ce domaine et je décide de proposer des suivis et ateliers destinés à fournir des clés concrètes pour lancer sa raison individuelle en suisse romande.

Un changement d’identité qui s’est imposé comme une nécessité

En 2022, je traverse une période d’intenses chamboulements dans ma vie personnelle.

Nous nous séparons avec le papa de ma fille et je décide de reprendre mon nom de célibataire, Doll, à la place de mon nom de mariée, Blumenthal.

Blum’nutrition, qui est alors le nom de mon entreprise ne fait plus sens.

Et avec la diversification de mes activités, je ressens comme une forme d’incohérence lorsqu’il s’agit de communiquer sous le nom de « Blum’nutrition ».

Je décide donc de changer le nom de mon entreprise en la renommant, en toute simplicité, Marine Doll.